Version mobile

 

logo-histoire-de-guerre

BELLIARD


BELLIARD (Auguste-Daniel). Général français (Fontenay-le-Comte, Vendée 1769 – Bruxelles 1832). En 1791, il fut élu capitaine dans un bataillon de volontaires de la Vendée. Il participa d’abord aux trois grandes batailles suivantes :

  • Valmy (20 septembre 1792, dans la Marne) : victoire de François-Christophe Kellermann et de Dumouriez sur le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick, chef des armées austro-prussiennes ;
  • Jemappes, autrefois Jemmapes (6 novembre 1792, en Belgique, près de Mons) : victoire de Dumouriez sur les Autrichiens ;
  • Neerwinden (18 mars 1793, en Belgique, près de Tienen, dans le Brabant flamand) : victoire des Autrichiens sur Dumouriez.

Il fit ensuite la campagne d’Italie :

  • Castiglione delle Stiviere (3 au 5 août 1796, en Lombardie, au nord-ouest de Mantoue) : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens ;
  • Caldiero (12 novembre 1796, en Vénétie) : échec de Bonaparte devant les troupes autrichiennes du baron d’Alvinzy ;
  • Arcole (15 au 17 novembre 1796, sur l’Alpone, petit affluent de l’Adige) : victoire de Bonaparte sur le baron d’Alvinzy ; blessé, Belliard fut nommé général sur le champ de bataille ;
  • Vérone (26 mars 1799, en Vénétie, au pied des monts Lessini) : demi-victoire des Français, commandés par le général Schérer, sur les Autrichiens.

Il accompagna Bonaparte en Égypte et combattit à :

  • la bataille des Pyramides (23 juillet 1798, à Embabeh, ou Imbaba, faubourg du Caire) : victoire de Bonaparte sur les Mameluks de Murad Bey ;
  • la bataille d’Héliopolis (20 mars 1800, aujourd’hui faubourg nord-est du Caire) : victoire du général Kléber sur l’armée turque d’Ibrahim Bey.

Après le départ de Bonaparte, il fut assiégé au Caire par les Turcs et les Anglais et obtint une capitulation honorable. Il participa ensuite, comme général de division, à la plupart des grandes batailles de l’Empire :

  • Ulm (20 octobre 1805, en Bade-Wurtemberg : victoire du maréchal Ney sur le feld-maréchal autrichien Schwarzenberg) ;
  • Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie, près de Brno) ;
  • Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe, sur la Saale : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens ) ;
  • Lübeck (6 et 7 novembre 1806, au Schleswig-Holstein) : victoire de Bernadotte (futur roi de Suède Charles XIV) sur les Prussiens et les Suédois ;
  • Eylau (7 et 8 février 1807, dans l’ancienne Prusse-Orientale, près de Kœnigsberg : victoire de Napoléon sur les Russes) ;
  • Friedland (14 juin 1807, dans l’ancienne Prusse-Orientale : victoire de Napoléon sur les Russes commandés par les généraux Bennigsen et Korsakov) ;
  • Smolensk (17 et 18 août 1812, sur le Dniepr) : victoire de Napoléon sur Bagration et Barclay de Tolly ;
  • Borodino (7 septembre 1812, entre Moscou et Smolensk, sur la Moskova : victoire de Napoléon sur Koutouzov) ;
  • Dresde (26 et 27 août 1813, en Saxe, sur l’Elbe) : victoire de Napoléon sur les Alliés (Russes, Prussiens et Autrichiens) ;
  • Leipzig (16 au 19 octobre 1813, en Saxe, près de l’Elster) : défaite de Napoléon contre les Alliés (Autrichiens, Prussiens, Russes et Suédois) ; Belliard eut deux chevaux tués sous lui et le bras droit cassé par un boulet ;
  • Château-Thierry (12 février 1814, dans l’Aisne) : victoire de Napoléon sur le général prussien Yorck, comte de Wartenburg ;
  • Craonne (6 et 7 mars 1814, dans l’Aisne, près de Laon) : victoire de Napoléon sur Blücher ;
  • Laon (9 et 10 mars 1814) : victoire de Blücher sur Napoléon.

Rallié à Louis XVIII lors de la Restauration, Belliard fut fait pair de France. Il se rallia à Napoléon lors des Cent-Jours et reçut le commandement du corps d’armée de la Moselle. Après Waterloo, il revint vers Louis XVIII qui le raya de la liste des pairs où il fut cependant réintégré en 1819. Après la révolution de 1830, il fut nommé ambassadeur en Belgique par le roi Louis-Philippe Ier qui avait été son compagnon d’armes à la bataille de Valmy. Il a laissé des Mémoires.

Partager sur :

Réagissez

Rechercher un document sur le site