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NEERWINDEN


NEERWINDEN. Localité de Belgique dépendant de la ville de Tienen (Région flamande), dans la province du Brabant flamand. Victoire du duc de Luxembourg François-Henri de Montmorency-Bouteville, maréchal de France, surnommé “le Tapissier de Notre-Dame”, sur le stathouder de Hollande et roi d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande Guillaume III d’Orange-Nassau, durant la guerre de la Ligue d’Augsbourg(*), le 29 juillet 1693. Le duc Philippe d’Orléans, neveu du roi de France Louis XIV, futur régent, se révéla habile capitaine. Dans cette bataille se distingua le mémorialiste français Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, qui fit une relation du combat, ainsi que :

  • François-Louis de Bourbon, prince de Conti, qui commandait l’aile droite française et qui fut blessé ;
  • le maréchal Armand de Joyeuse, qui commandait l’aile gauche et qui fut blessé ;
  • Antoine de Pas, marquis de Feuquières, lieutenant général ;
  • le comte Ferdinand de Marsin, brigadier de cavalerie, futur maréchal ;
  • le marquis Conrad de Rosen, futur maréchal ;
  • François de Neufville, duc de Villeroi, futur maréchal ;
  • le comte François-Charles d’Uzès ;
  • le maréchal anglais naturalisé français James Stuart Fitz-James, duc de Berwick, fils naturel du roi d’Angleterre Jacques II ;
  • le maréchal de camp Jacques Bazin, marquis de Bezons, futur maréchal de France ;
  • le futur maréchal de France Claude-François Bidal d’Asfeld.

Le marquis Henri d’Harcourt décida de la victoire française. Le comte français Henri de Ruvigny (lord Galloway) combattit dans les rangs de Guillaume III. Ce dernier laissa sur le champ de bataille 12 000 morts et 2 000 prisonniers sur 50 000 hommes. Les Français perdirent 7 500 hommes. Ils prirent soixante-seize canons et quatre-vingts drapeaux ou étendards. Périrent, notamment, dans cette bataille :

  • le comte de Montchevreuil, lieutenant général ;
  • les comtes de Montrevel et de Lignery, maréchaux de camp ;
  • le duc d’Uzès, brigadier.

(*) Coalition formée contre Louis XIV et comprenant l’Angleterre, l’Espagne, certaines principautés allemandes, la Hollande et la Suède.

Bibliographie :

  • Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, Paris, Furne, 1855, tome XIV ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.

Victoire des Autrichiens, commandés par le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg, général commandant l’armée des coalisés aux Pays-Bas, et l’archiduc Charles de Habsbourg sur le général Charles-François du Périer, dit Dumouriez, le 18 mars 1793. Le feld-maréchal autrichien François de Croix, comte de Clerfayt, commandait un corps d’armée. Le dispositif français était le suivant :

  • la droite était commandée par le général Jean-Baptiste-Cyrus de Timbrune de Thiembronne, vicomte de Valence, qui fut blessé de plusieurs coups de sabre ;
  • le centre par le duc de Chartres, futur roi des Français (Louis-Philippe Ier) ;
  • la gauche par le général Francisco Miranda (patriote vénézuélien au service de la France).

Le général Augustin-Marie Picot, marquis de Dampierre, se distingua dans la bataille, ainsi que le lieutenant-colonel Louis-Antoine Pille, futur général de division, Jean-Baptiste Dumonceau, maréchal de Hollande ayant servi dans l’armée française, le futur général Pierre-Charles Dumoulin et le général Martin-Jean-François Carion de Los Condes. Participèrent également à la bataille les futurs généraux Auguste-Daniel Belliard, Jean-Ernest de Beurmann, Olivier Marcoux Rivaud de La Raffinière, Vincent-Martel Deconchy, Casimir Poitevin de Maureillan et Louis-François-Jean Chabot. À la suite de sa défaite, Dumouriez dut évacuer la Belgique. Les Français perdirent plus de 6 000 hommes, morts, blessés ou faits prisonniers, et trente canons. Le futur général de division Guillaume Duhesme couvrit la retraite des Français. Les Autrichiens eurent 3 000 morts.

Bibliographie :

  • France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1837, ouvrage rédigé par une société de militaires et de gens de lettres, revu et publié par A. Hugo, Paris, Delloye, 1838, tome Ier ;
  • Heinrich von Sybel, Histoire de l'Europe pendant la Révolution française, Paris, G. Baillière, F. Alcan, 1869-1888, tome II ;
  • Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français, de 1792 à 1815, ouvrage rédigé par une société de militaires et de gens de lettres, Paris, C.L.F. Panckoucke, 1817, tome Ier ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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