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VERCINGÉTORIX


VERCINGÉTORIX
VERCINGÉTORIX

VERCINGÉTORIX. Chef gaulois (en pays arverne, aujourd’hui Auvergne vers 72 av. J.-C. – Rome 46 av. J.-C.). Il regroupa les Arvernes contre les Romains lors de la révolte gauloise de 52 av. J.-C. Il vainquit les Romains de Jules César à Gergovie, près de Clermont-Ferrand, au printemps 52 av. J.-C. Quarante-six centurions restèrent sur le champ de bataille. À Alésia (ancienne place forte de la Gaule que les historiens s’accordent généralement à situer à Alise-Sainte-Reine, sur le mont Auxois, dans le département français de la Côte-d’Or), Jules César et le chevalier Titus Labienus vainquirent une armée gauloise de 240 000 fantassins et 8 000 cavaliers, commandée par Commius (ou Komm) l’Atrébate, les Éduens Éporédorix et Virdumar et l’Arverne Vergasillaun, venue au secours de Vercingétorix et de ses 80 000 hommes enfermés dans la place forte en 52 av. J.-C. César disposait de dix légions, d’une cavalerie estimée, par Appien d’Alexandrie, à 10 000 hommes et de troupes auxiliaires, soit au total de 80 000 hommes. Commius, à la tête de 180 000 hommes, se distingua par son inaction et ne tenta rien pour faire diversion. Vercingétorix dut se rendre ; captif à Rome, il fut exécuté sept ans plus tard. Ses soldats furent vendus comme esclaves. La chute d’Alésia entraîna la soumission des Arvernes et des Éduens et marqua en fait la fin de la conquête de la Gaule par les Romains.

Bibliographie : Serge Lewuillon, Vercingétorix ou le mirage d'Alésia, Éditions Complexes, 1999.

Iconographie

  • statue de Vercingétorix par Aimé Millet (plateau d'Alise-Sainte-Reine) ;
  • statue équestre de Vercingétorix par Bartholdi (Clermont-Ferrand).

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Vercingétorix : La victoire d'une défaite
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