CASTIGLIONE DELLE STIVIERE. Ville d’Italie (Lombardie), au nord-ouest de Mantoue. Victoire de Bonaparte, à la tête de 20 000 hommes, sur 25 000 Autrichiens commandés par le général Dagobert Sigmund von Wurmser, du 3 au 5 août 1796. Le général Augereau, futur duc de Castiglione, se distingua en enfonçant le centre ennemi. Contribuèrent également à la victoire française :
- le capitaine Guilhem Dauture, futur général de brigade ;
- le capitaine Dutaillis, futur général de division ;
- le général Masséna, futur maréchal, futur duc de Rivoli ;
- le général Sérurier, futur maréchal ;
- le général irlandais au service de la France Charles-Édouard Jennings de Kilmaine, commandant la cavalerie de l’armée d’Italie ;
- Auguste-Louis-Frédéric Viesse de Marmont, futur maréchal et futur duc de Raguse ;
- le futur général de division Jean-Antoine Verdier ;
- le futur général de brigade Colaud de Lasalcette, futur lieutenant général ;
- le futur général du génie Charles-François Deponthon ;
- le lieutenant François Bony, futur général de brigade, qui fut blessé ;
- le lieutenant François-Louis Bouchu, futur général d’artillerie ;
- Martin Vignolle qui fut nommé général de brigade par Bonaparte au lendemain de la bataille ;
- Antoine Aymard, futur lieutenant général ;
- le chef de brigade Jean-Baptiste Herbin-Dessaux, futur lieutenant général.
Les Autrichiens, venus par le col du Brenner, voulaient tenter de dégager leurs troupes enfermées dans Mantoue. Participa à la bataille le futur général de cavalerie Auguste-Daniel Belliard. Le général de brigade Martial Beyrand fut tué en conduisant ses soldats à l’attaque des hauteurs de Castiglione. Les Autrichiens eurent 2 000 hommes tués ou blessés et laissèrent 4 000 prisonniers et vingt pièces de canon.
Bibliographie :
- "La campagne d'Italie. De Lodi à Castiglione", article de Jacques-Olivier Boudon et Jacques Garnier dans Napoléon Ier, n° 25, mars-avril 2004 ;
- Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.