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EYLAU


EYLAU (aujourd’hui Bagrationovsk). Ville de Russie, près de Kœnigsberg, dans l’ancienne Prusse-Orientale. Victoire de Napoléon Ier sur les Russes du général en chef Leonti Leontievitch Bennigsen, du prince Petr Ivanovitch Bagration et du prince Mikhaïl Bogdanovitch Barclay de Tolly, et sur les Prussiens du général Lestocq les 7 et 8 février 1807. Le maréchal Michel Ney, futur prince de la Moskova, et le maréchal Nicolas Jean de Dieu Soult (que Napoléon appelait le “premier manœuvrier de l’Europe”), futur duc de Dalmatie, se distinguèrent dans cette bataille sanglante (près de 40 000 victimes) à laquelle participèrent notamment :

  • le capitaine René-Jacques-Henri Delaporte, futur maréchal de camp, qui fut grièvement blessé ;
  • le colonel Jean-Baptiste Dommanget, futur général de cavalerie ;
  • le futur général de division Charles-Auguste-Joseph de Flahaut ;
  • le général de brigade Joseph-Augustin Fournier, futur général de division ;
  • le général de brigade Raymond Viviès, baron de La Prade ;
  • le futur général de division Pierre-Joseph Habert ;
  • le lieutenant Pierre-François-Antoine Huber, futur lieutenant général, qui fut fait capitaine après la bataille ;
  • le sous-lieutenant Barnabé-Louis-Paulin Depanis, futur général de brigade ;
  • le général de brigade Joseph Kirgener, futur général de division ;
  • le général de brigade Georges Kister ;
  • le général de division Pierre Belon Lapisse ;
  • le colonel Louis Lepic, futur général de cavalerie ;
  • le maréchal Joachim Murat, prince de l’Empire, futur roi de Naples, dont la charge de cavalerie restera célèbre ;
  • le colonel Claude-Étienne Michel, futur général de division ;
  • le maréchal Louis-Nicolas Davout, duc d’Auerstaedt ;
  • le général d’artillerie Charles-François Dulauloy ;
  • le lieutenant Raymond-Aimery-Philippe-Joseph de Montesquiou, duc de Fezenzac, futur lieutenant général ;
  • le futur général de division François-Louis Fournier Sarlovèze ;
  • le maréchal Jean Lannes ;
  • le général de brigade François Roch Ledru des Essarts, futur général de division, qui fut grièvement blessé ;
  • le maréchal Pierre-François-Charles Augereau, duc de Castiglione, qui fut grièvement blessé ;
  • le colonel Rémi-Joseph-Isidore Exelmans, futur pair et futur maréchal, qui fut promu après cette bataille général de brigade ;
  • le baron Antoine-Henri Jomini ;
  • le colonel Joseph Barbanègre, futur général de brigade ;
  • le colonel Éloi-Charlemagne Taupin, futur général de division, qui fut nommé général de brigade après la bataille ;
  • le futur général de brigade Ythier-Sylvain Pryvé ;
  • le futur général de brigade Jean-Guillaume-Barthélemy Thomières ;
  • le futur général Friedrich Wilhelm von Bülow ;
  • le général russe Ivan Ivanovitch Diebitsch, futur feld-maréchal ;
  • l’officier de cavalerie russe Alexandre de Benckendorff, futur lieutenant général ;
  • le général de division Charles-Alexis-Louis-Antoine Morand, futur pair de France ;
  • le général de brigade François Roguet, futur général de division ;
  • le comte Paul-Dimitrievitch de Kisselef, général russe ;
  • le général de brigade Constant Corbineau, aide de camp de l’Empereur, qui fut tué par un boulet ; sur ordre de Napoléon, son nom fut donné à une frégate ;
  • le général Louis-Vincent-Joseph Le Blond, comte de Saint-Hilaire ;
  • le général de division Jean-Ambroise Baston, comte de Lariboisière, commandant l’artillerie de la Garde ;
  • Anne-Charles Lebrun, duc de Plaisance, futur général de division ;
  • le capitaine Jean-Baptiste-Antoine Marcellin de Marbot, futur lieutenant général, qui fut blessé ;
  • le général Charles Lochet qui fut mortellement blessé ;
  • le général Jacques Desjardins qui fut mortellement blessé ;
  • le colonel Marc-Antoine-Cosme-Jean-Chrysostôme Lacuée qui fut tué par un boulet ;
  • le général Jean-Joseph-Ange d’Hautpoul qui fut blessé mortellement après avoir enfoncé le centre de l’armée russe ;
  • le futur maréchal de camp Gabriel-Henri Chatry de La Fosse ;
  • le futur lieutenant général Alexandre Dalton ;
  • les généraux Dominique-Louis-Antoine Klein, Jean-Marie-François Lepaige, comte Dorsenne, Jean-Pierre-Joseph Bruyères et Étienne Heudelet de Bierre ;
  • le maréchal Jean-Baptiste Bessières, futur duc d’Istrie ;
  • le général de brigade Joseph-Jean-Baptiste Albert, futur général de division ;
  • le général de division Louis Friant, futur comte de l’Empire ;
  • le comte Claude-Mathieu de Gardanne (ou Gardane), général de brigade ;
  • le marquis Emmanuel de Grouchy, futur maréchal ;
  • le général de division Étienne Gudin de La Sablonnière ;
  • le comte de Beaumont Marc-Antoine de La Bonninière, général de division, futur pair de France ;
  • le général de brigade Louis-Chrétien Carrière de Beaumont, futur général de division ;
  • le général de division Auguste-Daniel Belliard ;
  • le colonel Pierre-David de Colbert, futur baron de l’Empire et futur général de division ;
  • le colonel Philibert Curial, futur général de division ;
  • Pierre Daumesnil, futur lieutenant général ;
  • le lieutenant Louis-Marie-Jean-Baptiste Atthalin, futur lieutenant général ;
  • François-Beaudin Berge, futur général d’artillerie et futur lieutenant général ;
  • le futur général de brigade Jean-Ernest de Beurmann ;
  • le futur général de brigade Vital-Joachim Chamorin ;
  • le futur général de brigade Pierre Clavel ;
  • Louis-Bertrand-Pierre Brun de Villeret, futur général de division ;
  • Michel Combes, futur colonel ;
  • Antoine Aymard, futur lieutenant général ;
  • le général de brigade Alexandre-Antoine Hureau de Senarmont, futur général de division.

Le général russe Petr Ivanovitch, prince Bagration, s’illustra dans la bataille. Le prince Barclay de Tolly y fut blessé (il perdit un bras). Le comte de Bennigsen, excipant d’avoir résisté à l’adversaire, revendiqua, bien que contraint à la retraite, le gain de la bataille. La Garde impériale se distingua particulièrement lors de cette bataille. Les Français eurent 3 000 morts et 7 000 blessés dont 1 000 grièvement. Ils perdirent seize généraux. Ils firent 4 000 prisonniers et prirent seize drapeaux et vingt-quatre pièces de canon. L’armée française alignait 68 500 hommes (55 000 fantassins, 10 000 cavaliers et 3 500 artilleurs). L’armée austro-russe disposait de 80 000 hommes. Elle en perdit près de 30 000.

Iconographie :

  • Combat d'Eylau. 7 février 1807, aquarelle de Siméon Fort, 1836 ;
  • Le Champ de bataille d'Eylau, tableau du baron Antoine-Jean Gros, 1808 (musée du Louvre, Paris).

Bibliographie :

  • Pierre Robin et Christophe Dufour Burg, Eylau : la bataille racontée par les soldats, Bernard Giovanangeli, 2005 ;
  • Charles Malo, Champs de bataille de l'armée française, Paris, Hachette, 1901 ;
  • Pierre Grenier, Étude sur 1807 : manœuvres d'Eylau et de Friedland, Paris, Librairie des Deux Empires, 1999 ;
  • "La bataille d'Eylau. Une victoire sanglante (8 février 1807)", article de Jacques Garnier dans Napoléon Ier n° 16, septembre-octobre 2002 ;
  • "Campagne de 1807. La manœuvre d'Eylau", série d'articles du chef d'escadron Bastard parus dans la Revue d'histoire publiée par la section historique de l'état-major de l'armée (1914, 1938, 1939) ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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