BRUYÈRES (Jean-Pierre-Joseph, baron, puis comte). Général de cavalerie français (Sommiers, Gard 1772 – Gorlitz, Pologne 1813). Capitaine à la bataille de Marengo (14 juin 1800, au Piémont : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens), il fut élevé au grade de chef d’escadron. Colonel, il combattit en Italie et y fut blessé. Il se distingua ensuite à Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe, sur la Saale : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens). Général de brigade, il combattit à Eylau (7 et 8 février 1807, en Russie, près de Kœnisberg : victoire de Napoléon sur les Russes et sur les Prussiens). En 1808, il commanda une brigade de cavalerie légère et reçut le titre de baron de l’Empire. Il fut gravement blessé à la bataille de Wagram (5 et 6 juillet 1809, en Autriche, au nord-est de Vienne : victoire de Napoléon sur les Autrichiens de l’archiduc Charles de Habsbourg). Il fut alors fait général de division. Il se distingua lors de la campagne de Russie, notamment aux batailles de :
- Smolensk (17 et 18 août 1812 : victoire de Napoléon sur les princes Bagration et Barclay de Tolly) ;
- Borodino (7 septembre 1812, sur la Moskova : victoire des maréchaux Davout, Murat et Ney et du prince Poniatowski sur les Russes de Koutouzov).
Lors de la campagne d’Allemagne, il fit montre de prodiges d’héroïsme à :
- Bautzen (20 et 21 mai 1813, en Haute-Lusace) : victoire de Napoléon sur les Prussiens et les Russes ;
- Wurzen, ou Würschen (21 mai 1813 : nouvelle victoire de Napoléon sur les Alliés).
Le lendemain de cette dernière bataille, à Reichenbach (aujourd’hui Dzierzoniow), il eut les deux jambes emportées par un boulet. Il mourut deux semaines plus tard à Gorlitz, en Pologne.