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DELAAGE


DELAAGE (Henri-Pierre)Général français (Angers, Maine-et-Loire 1766 - Angers 1840). Sous-lieutenant en 1791, adjudant-major en 1792, il combattit dans l'armée de Dumouriez, notamment aux batailles de :

  • Jemappes (6 novembre 1792, en Belgique, près de Mons : victoire de Dumouriez sur les Autrichiens) ;
  • Neerwinden (18 mars 1793, en Belgique, dans le Brabant flamand : victoire des Autrichiens sur Dumouriez).

Capitaine, il alla combattre en Vendée, se distinguant notamment à la bataille du Mans (12 décembre 1793 : victoire de Kléber et de Marceau sur les Vendéens). Il partit ensuite à l'armée d'Italie. Il combattit à Marengo (14 juin 1800, au Piémont : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens). Il servit ensuite dans le 5corps de la Grande armée et participa aux grandes batailles suivantes :

  • Wertingen, en Bavière (8 octobre 1805 : victoire du maréchal Lannes et de Murat sur les Autrichiens) ;
  • Ulm, en Bade-Wurtemberg (20 octobre 1805 : victoire du maréchal Ney sur le feld-maréchal autrichiens Schwarzenberg) ;
  • Austerlitz, en Moravie (2 décembre 1805) ;
  • Saalfeld an der Saale, en Thuringe (10 octobre 1806 : victoire de Lannes sur les Prussiens) ;
  • Iéna, en Thuringe (14 octobre 1806 : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens).

Fait baron de l'Empire en 1808, il alla combattre en Espagne où il se distingua notamment lors de la bataille d'Ocaña, à l'est de Tolède (18 novembre 1809 : victoire du roi Joseph et des maréchaux Soult et Mortier sur les Espagnols). Il servit sous Ney lors de la campagne de Russie, participant notamment aux batailles de Smolensk, sur le Dniepr (17-18 août 1812 : victoire de Napoléon sur les princes Bagration et Barclay de Tolly) et de Borodino où il fut blessé (7 septembre 1812 : victoire de Davout, Murat, Ney et Poniatowski sur Koutouzov). Fait général de brigade, il fut chargé, à sa rentrée en France, du commandement du Calvados. Mis en non-activité lors de la 1ère Restauration, il prit, pendant les Cent-Jours, le commandement du département des Deux-Sèvres où il dut réprimer des troubles. Remis en non-activité à la seconde Restauration, mis prématurément à la retraite en 1826, il reprit du service après la Révolution de 1830 et prit définitivement sa retraite en 1832.

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