CLAPARÈDE (Michel-Marie). Général français (Gignac, Hérault 1772 – Montpellier, Hérault 1842). Engagé dans un bataillon de volontaires, bientôt capitaine, il suivit Bonaparte en Italie et fut fait chef de bataillon. Il fut à l’armée du Rhin, puis fit l’expédition de Saint-Domingue avec le général Charles-Victor-Emmanuel Leclerc et fut alors nommé général de brigade. Revenu en France en 1804, il participa aux grandes batailles suivantes :
- Ulm (20 octobre 1805, en Bade-Wurtemberg) : victoire de Ney et de Davout sur Schwarzenberg) ;
- Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie, près de Brno) ;
- Saalfeld an der Saale (10 octobre 1806, en Thuringe) : victoire du maréchal Lannes sur les Prussiens commandés par le prince Louis-Ferdinand de Prusse, cousin germain du roi de Prusse ;
- Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe, sur la Saale) : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens ;
- Ostroleka (16 février 1807, en Pologne, voïvodie de Mazovie) : victoire des Français, commandés par le général Savary, sur les Russes du général Essen.
Général de division, il se distingua particulièrement à la bataille d’Ebersberg, près de Linz, le 3 mai 1809 : victoire du maréchal Masséna sur les Autrichiens. Il fut blessé à la bataille d’Essling (21 et 22 mai 1809, près de Vienne : bataille indécise entre Napoléon et l’archiduc d’Autriche Charles de Habsbourg). Il combattit à Wagram (5 et 6 juillet 1809, au nord-est de Vienne : victoire de Napoléon sur l’archiduc Charles). Après avoir combattu en Espagne et au Portugal, il participa à la campagne de Russie, et notamment aux batailles de :
- Borodino, sur la Moskova, le 7 septembre 1812 : victoire des maréchaux Davout, Murat et Ney et du prince Poniatowski sur les Russes de Koutouzov ;
- Bérézina (passage de cet affluent du Dniepr par la Grande armée, du 27 au 29 novembre 1812, par un froid de vingt-six degrés au-dessous de zéro) ; Claparède fut blessé.
Il se distingua encore lors des campagnes d’Allemagne et de France. Il prit part à la bataille de Paris (30 mars 1814) qui se termina par la capitulation de la capitale française. Lors de la seconde Restauration, il fut nommé commandant de la place de Paris. Il fut fait pair de France.