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ESSLING


ESSLING. Village autrichien, près de Vienne. Le maréchal Jean Lannes, duc de Montebello, fut mortellement blessé dans cette bataille sanglante (il mourut peu après avoir été amputé des deux jambes) et indécise qui opposa les Français (45 000 hommes) aux Autrichiens (90 000 hommes commandés par l’archiduc Charles de Habsbourg) les 21 et 22 mai 1809. La bataille se déroula aussi près du bourg d’Enzersdorf, sur la rive gauche du Danube. De sanglants combats eurent lieu à Aspern, aujourd’hui faubourg de Vienne. Les généraux Jean-Toussaint Arrighi de Casanova, qui fut fait duc de Padoue et promu général de division, Philibert Curial et Jean-Ambroise Baston, comte de Lariboisière, se distinguèrent. Le général de division Jean-Louis-Brigitte d’Espagne fut tué. Le général Louis-Vincent-Joseph Le Blond, comte de Saint-Hilaire, fut blessé mortellement (le pied gauche emporté par un boulet). À la suite de cette bataille, considérée par les Français comme une victoire, le maréchal de France André Masséna, duc de Rivoli, fut fait prince d’Essling. L’île Lobau, sur le Danube, à Vienne, joua un rôle considérable dans la bataille et le général Georges Mouton, qui fut chargé d’en organiser la défense, fut fait comte de Lobau. Participèrent également à la bataille :

  • le futur général de brigade Pierre Dautancourt ;
  • le colonel Joseph Dornès, futur général de cavalerie ;
  • le général de division Géraud-Christophe-Michel Duroc, grand maréchal du Palais et duc de Frioul ;
  • le général de brigade Pierre Dumoustier, futur général de division ;
  • le général de brigade Guy-Louis-Henri de Valory ;
  • le général de brigade François-Nicolas-Mathias Fririon, futur général de division ;
  • le général de brigade Raymond Viviès, baron de La Prade ;
  • le général Girard, officier suisse au service de la France ;
  • le général Nicolas-Charles Oudinot, futur duc de Reggio, futur maréchal et futur pair de France, qui fut blessé d’un coup de sabre mais qui remplaça tout de même Lannes dans son commandement ;
  • les généraux Albert-Louis-Emmanuel Fouler, comte de Relingue, et Antoine-Jean-Auguste-Henri Durosnel qui furent blessés et faits prisonniers ;
  • le général de brigade Jean-Marie-François Lepaige, comte Dorsenne, futur général de division, qui commandait la vieille Garde ;
  • le colonel Jacques-Charles Dubois, futur général de cavalerie ;
  • le général de brigade Joseph-Jean-Baptiste Albert, futur général de division ;
  • le général de division Michel-Marie Claparède, futur pair de France, qui fut blessé ;
  • le futur lieutenant général Gaspard Gourgaud ;
  • le colonel Claude-Étienne Michel, futur général de division ;
  • le général Gabriel-Jean-Joseph Molitor, futur maréchal et futur pair de France ;
  • le général de division Charles-Alexis-Louis-Antoine Morand, futur pair de France ;
  • le général d’artillerie Joseph-Marie Pernety ;
  • le comte Jean Rapp, futur pair de France ;
  • le marquis François Lelièvre de Lagrange qui perdit un bras et qui fut fait général de division ;
  • le baron Joseph Boyer de Rebeval, futur général de division ;
  • le baron Sigismond-Frédéric de Berckheim, futur général de division ;
  • le général de brigade Louis-Jacques de Coehorn ;
  • le chef d’escadron Charles-Yves-César Cyr du Coëtlosquet, futur lieutenant général ;
  • le commandant Jean-Pierre Baillod, futur lieutenant général, qui fut blessé ;
  • le général de brigade François-Gédéon Bailly de Monthyon, futur général de division ;
  • le colonel Ange-François-Alexandre Blein, futur général de brigade ;
  • le futur général de brigade Pierre-François Bauduin ;
  • le colonel Vivant-Jean Brunet-Denon, futur maréchal de camp, qui eut le bras droit emporté ;
  • dans les rangs autrichiens, le comte Henri de Bellegarde, qui commandait un corps d’armée, les généraux Hiller, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen et François-Séraphin de Rosenberg et le prince Jean-Joseph de Liechtenstein.

Les Autrichiens eurent 26 000 hommes tués ou blessés, dont vingt-trois généraux. Les Français eurent 15 000 hommes tués ou blessés. Ils prirent quatre drapeaux et firent 1 500 prisonniers, parmi lesquels le feld-maréchal lieutenant Weber.

IconographieBataille d'Essling. 21-22 mai 1809, tableau de Fernand Cormon (musée des Beaux-Arts de Mulhouse).

Bibliographie :

  • Général Mathieu Dumas, Essling et Wagram, Paris, Henri Gautier, 1896 ;
  • "La bataille d'Essling (21-22 mai 1809)", article de Renaud Faget dans Napoléon Ier n° 25, mars-avril 2004 ;
  • La bataille, roman de Patrick Rambaud ayant pour cadre la bataille d'Essling, Grasset, 1997 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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