GOURGAUD (Gaspard, baron). Lieutenant général français (Versailles, Yvelines 1783 – Paris 1852). Il fut blessé à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie). Il participa aux grandes victoires ultérieures de l’Empereur :
- Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe) : victoire sur les Saxons et les Prussiens ;
- Friedland (14 juin 1807, en ancienne Prusse-Orientale) : victoire sur les Russes ;
- Essling (22 mai 1809, près de Vienne) : demi-victoire sur les Autrichiens de l’archiduc Charles de Habsbourg ;
- Wagram (5 et 6 juillet 1809, au nord-est de Vienne) : victoire sur les Autrichiens de l’archiduc.
Lors de la campagne de France, alors qu’il n’était que colonel, il sauva la vie à Napoléon Ier lors de sa victoire sur les Prussiens et les Russes à la bataille de Brienne-le-Château, dans l’Aube, le 29 janvier 1814. Il fut présent à Waterloo. Il suivit Napoléon à Sainte-Hélène où il rédigea, avec Montholon, les Mémoires pour servir à l’histoire de France sous Napoléon. De retour en Europe en 1818, il intercéda auprès des souverains pour tenter d’améliorer le sort de l’impérial captif. Il fut nommé lieutenant général en 1835 par Louis-Philippe Ier et devint aide de camp du roi. Il prit part au retour des cendres de Napoléon en 1840. En 1849, il fut élu à l’Assemblée législative.