BRICHE (André-Louis-Élisabeth-Marie, baron, puis vicomte). Général français (Neuilly-sur-Clermont, Oise 1772 – Marseille, Bouches-du-Rhône 1825). Cavalier dans un régiment de chasseurs à cheval en 1790, sous-lieutenant en 1791, lieutenant en 1793, il servit à l’armée du Nord, puis à celle d’Italie. Il se signala aux batailles de :
- la Trébie, en italien Trebbia (17 au 19 juin 1799, affluent rive droite du Pô) : demi-succès du feld-maréchal russe Souvorov (ou Souvarov) sur le général Macdonald ;
- Marengo (14 juin 1800, au Piémont) : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens.
Colonel en 1806 au 10e régiment de hussards, il s’illustra à la bataille de Saaffeld an der Saale, en Thuringe, le 10 octobre 1806 : victoire des Français commandés par le maréchal Lannes sur les Prussiens commandés par le prince Louis-Ferdinand de Prusse, cousin germain du roi de Prusse. Il se trouva également à Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe, sur la Saale : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens). Envoyé en Espagne, il y fut fait baron et général de brigade. Il se distingua à la bataille d’Ocaña (18 novembre 1809 : victoire du roi Joseph Bonaparte et des maréchaux Soult et Mortier sur les Espagnols), puis à celle d’Albuera (16 mai 1811, en Estrémadure, près de Badajoz : défaite de Soult contre les Anglo-Portugais, commandés par le général Beresford). Lors de la campagne d’Allemagne, il s’illustra à :
- Lützen (2 mai 1813, en Saxe, au sud-ouest de Leipzig) : victoire de Napoléon sur les Russes et sur les Prussiens ;
- Dresde (26 et 27 août 1813, en Saxe, sur l’Elbe) : victoire de Napoléon sur les Russes, les Prussiens et les Autrichiens.
Général de division en novembre 1813, il se distingua encore lors de la campagne de France, notamment à :
- La Rothière (1er février 1814, près de Brienne et de Troyes) : défaite de Napoléon contre les Alliés (Prussiens de Blücher, Russes de Sacken et Autrichiens de Schwarzenberg) ;
- Bar-sur-Aube (27 février 1814, dans l’Aube) : victoire des Alliés (Autrichiens du prince de Schwarzenberg, Russes du général Wittgenstein et Bavarois du général Karl Philipp von Wrede) sur Oudinot.
Ayant rallié Louis XVIII à la 1ère Restauration, il fut destitué par Napoléon lors des Cent-Jours. À la seconde Restauration, Louis XVIII le fit vicomte.