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MARENGO


MARENGO. Localité d’Italie (Piémont), près d’Alessandria. Le général Jean Lannes, surnommé le “Roland de l’armée”, contribua à cette victoire difficile de Bonaparte, aidé par les troupes du général de division Louis-Charles-Antoine des Aix, chevalier de Veygoux, dit Desaix, et la cavalerie de François-Étienne Kellermann, le fils du vainqueur de Valmy, sur les Autrichiens, commandés par le baron Michael Friedrich Melas, le 14 juin 1800. Desaix, surnommé par les Égyptiens « le Sultan juste », périt dans la bataille, d’une balle au cœur, après avoir retourné la situation en marchant au secours de Bonaparte avec la réserve de 6 000 hommes qu’il commandait. Il fut tué pendant une charge qui décida de la victoire et remplacé par le général Jean Boudet. Le général Pierre Dupont, dit Dupont de l’Étang, le futur général de brigade Jean-Toussaint Arrighi de Casanova, le général Jean-Baptiste Bessières, futur duc d'Istrie, et le général Louis-Gabriel Suchet, futur maréchal, se distinguèrent dans la bataille, ainsi que :

  • le chef d’escadron Alexandre Dalton, futur lieutenant général ;
  • le chef de bataillon Guilhem Dauture, futur général de brigade, qui fut blessé ;
  • le sous-lieutenant René-Jacques-Henri Delaporte, futur maréchal de camp ;
  • le futur général de brigade Claude-François Dupré ;
  • le futur général de brigade Jean-Guillaume-Barthélemy Thomières ;
  • le futur général de brigade Jean-Baptiste Viallanes ;
  • le futur général de division Charles-Auguste-Joseph de Flahaut ;
  • le futur général de division Éloi-Charlemagne Taupin qui fut blessé ;
  • le futur général de brigade François-Louis Forestier ;
  • le futur général du génie Joseph Kirgener ;
  • le général de brigade Georges Kister ;
  • le futur général de cavalerie Charles Lefebvre-Desnouettes, futur comte ;
  • le lieutenant-colonel Louis Lepic, futur général de cavalerie, qui fut nommé colonel après la bataille ;
  • le capitaine Samuel-François Lhéritier de Chézelles, futur général de division ;
  • le général de division Jean-Thomas-Guillaume Lorge ;
  • le chef d’escadron Louis-Claude Duchastel, futur maréchal de camp ;
  • Eugène de Beauharnais, futur prince et futur vice-roi d’Italie, qui fut fait chef d’escadron sur le champ de bataille ;
  • le général de division Joseph Chabran, futur comte ;
  • le futur général de brigade Vital-Joachim Chamorin ;
  • le chef d’escadron Auguste-Marie-François Colbert, futur général de brigade ;
  • le futur général d’artillerie Joseph-Marie Pernety ;
  • le général de brigade Louis-François-Félix Musnier de La Converserie, futur général de division ;
  • le général de brigade Jean-Baptiste Herbin-Dessaux, futur lieutenant général.

Le comte Jean Rapp, futur général de division, le futur général de division et futur comte Jean-Léonor Lemarrois (ou Le Marois) et Anne-Charles Lebrun, duc de Plaisance, participèrent à la bataille, ainsi que :

  • Louis-Nicolas d’Avout, dit Davout, futur maréchal, futur duc d’Auerstaedt, futur prince d’Eckmühl ;
  • Auguste-Louis-Frédéric Viesse de Marmont, futur maréchal et futur duc de Raguse ;
  • le général de division Joachim Murat, futur maréchal, futur roi de Naples ;
  • Anne-Jean-Marie-René Savary, aide de camp de Desaix, futur général de division, futur duc de Rovigo ;
  • le colonel François-Horace-Bastien Sébastiani de La Porta, futur maréchal et futur ministre ;
  • le colonel Alexandre-Antoine Hureau de Senarmont, futur général d’artillerie ;
  • le général de brigade Charles-Auguste-Jean-Baptiste-Louis-Joseph Bonamy ;
  • André-Louis-Élisabeth-Marie Briche, futur général de division ;
  • le capitaine Jean-Pierre-Joseph Bruyères, futur général de division ;
  • le comte Auguste-Jean-Gabriel de Caulaincourt, futur général de division, qui fut blessé ;
  • Pierre Daumesnil, futur lieutenant général ;
  • le capitaine Pierre Barrois, futur général de division ;
  • le futur général de brigade Pierre-François Bauduin qui fut nommé chef de bataillon sur le champ de bataille ;
  • le futur général de division Pierre-François-Joseph Bisson ;
  • le général de brigade Marc-Antoine de La Bonninière, comte de Beaumont, futur général de division ;
  • le chef d’escadron Louis-Chrétien Carrière de Beaumont, futur général de division, qui gagna le grade de chef de brigade ;
  • le chef de bataillon Vincent-Martel Deconchy, futur lieutenant général ;
  • le futur lieutenant général Claude-Joseph Buget, qui fut blessé ;
  • Henri-François-Marie Charpentier, futur général de division ;
  • Gabriel-Henri Chatry de La Fosse, futur maréchal de camp, qui fut fait maréchal des logis aussitôt après la bataille ;
  • les généraux François Watrin, Claude-Mathieu de Gardanne, Olivier Marcoux Rivaud de La Raffinière, Louis-Alexandre Berthier, chef d’état-major, futur maréchal, futur prince de Wagram, Jean-Charles Monnier, Jean-François Carra Saint-Cyr, futur comte, et le futur général de brigade Jean-Marie Mellon Roger, dit Valhubert.

Le général Claude-Victor Perrin, dit Victor, futur maréchal et futur duc de Bellune, joua un rôle important dans cette bataille qui opposa 28 000 Français à 28 500 Autrichiens. La Garde consulaire se couvrit de gloire pendant la bataille. Les Autrichiens eurent dans cette journée 4 500 morts, 8 000 blessés et 7 000 prisonniers ; ils perdirent douze drapeaux et trente pièces de canon. Les Français eurent 2 000 hommes tués, 3 600 blessés et 700 faits prisonniers. Le général autrichien Zach et tout son état-major furent faits prisonniers ; le général Haddick fut tué ; les généraux Vogelsang, Lattermann, Henri de Bellegarde, Lamarsaille et Gottesheim furent blessés, ainsi que, légèrement, le baron Melas.

Iconographie :

  • La Mort de Desaix à Marengo, tableau de Jean-Baptiste Regnault ;
  • Mort du général Desaix à la bataille de Marengo, tableau de Jacques Pajou (Grosbois) ;
  • Allégorie de la bataille de Marengo, tableau d'Antoine François Callet (musée national du château de Versailles) ;
  • Charge de cavalerie fournie à Marengo par Kellermann, tableau de Hippolyte Bellangé (musée des Beaux-Arts de Rouen)   
  • La bataille de Marengo, 14 juin 1800, tableau de Louis-François Lejeune (musée national du château de Vincennes.

Bibliographie :

  • Général Alexandre Berthier, Relation de la bataille de Marengo, Courbevoie, Durante, 1998 (fac-similé de l'édition de Paris, 1805) ;
  • James Burbeck, Marengo and Hohenlinden, Stackpole Books, 2001 ;
  • James R. Arnold, Marengo and Hohenlinden : Napoleon's Rise to Power, Pen & Sword Books, 2005 ;
  • "La mort de Desaix à Marengo", article du général Cugnac dans la Revue des Études napoléoniennes, 1934, II ;
  • "Marengo (le 14 juin 1800)", article de Jacques Garnier dans Napoléon Ier, n° 3, juillet-août 2000 ;
  • "Marengo - 14 juin 1800)", article de Vincent Bernard dans L'Art de la guerre, n° 6, février-mars 2003 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.

 

 

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