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ECKMÜHL


ECKMÜHL (en allemand Eggmühl). Village de Bavière, au sud de Ratisbonne. Victoire de Napoléon Ier sur 100 000 Autrichiens, commandés par Charles de Habsbourg, le 22 avril 1809. Le maréchal de France Louis-Nicolas Davout, duc d’Auerstedt, se distingua dans cette bataille, ce qui lui valut le titre de prince d’Eckmühl. S’y distinguèrent également :

  • le maréchal Jean Lannes, duc de Montebello ;
  • le maréchal André Masséna, duc de Rivoli, futur prince d’Essling ;
  • le colonel Claude-Étienne Michel, futur général de division ;
  • le général Georges Mouton, futur maréchal et futur comte de Lobau ;
  • le général Gabriel-Jean-Joseph Molitor, futur maréchal et futur pair de France ;
  • les généraux Louis Friant, futur comte de l’Empire, et Charles-Alexis-Louis-Antoine Morand ;
  • le chef d’escadron Pierre Daumesnil, futur lieutenant général.

Le général Jean-Baptiste Cervoni, chef d’état-major du 2e corps de la Grande armée, eut la tête fracassée par un boulet. Le général de brigade François-Marie Clément de La Roncière, commandant une brigade de cuirassiers, eut un bras emporté. Participèrent également à la bataille :

  • le général de division Étienne Gudin de La Sablonnière ;
  • le général de brigade Joseph Barbanègre ;
  • le général de division Louis-Vincent-Joseph Le Blond, comte de Saint-Hilaire ;
  • les généraux Étienne-Marie-Antoine Champion (comte de Nansouty), Dominique-Joseph-René Vandamme et Jean-Paul-Adam de Schramm, futur ministre de la Guerre, qui fut blessé ;
  • le baron Sigismond-Frédéric de Berckheim, futur général de division ;
  • le colonel Pierre Berthezène, futur général de division, qui commandait le 10e léger ;
  • le colonel Ange-François-Alexandre Blein, futur général de brigade ;
  • le général de brigade François-Gédéon Bailly de Monthyon, futur général de division.

Du côté autrichien est à noter la présence du général François-Séraphin de Rosenberg, du prince Jean-Joseph de Liechtenstein et du duc Albert. Les Français prirent la plus grande partie de l’artillerie autrichienne et douze drapeaux et firent 15 000 prisonniers. Les Autrichiens eurent 5 000 hommes tués ou blessés. Les Français perdirent 2 000 hommes tués ou blessés.

IconographieBataille d'Eckmuhl. 22 avril 1809, tableau de Jean Alaux et Antoine Placide Gilbert, 1835.

Bibliographie :

  • Colonel Michel Molières, La campagne de 1809. Les opérations du 20 au 23 avril. Abensberg - Landshut - Eckmühl - Ratisbonne, Le livre chez vous, 2003 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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