VITORIA. Ville d’Espagne du Nord. Victoire du général britannique Arthur Wellesley, futur 1er duc de Wellington, sur les Français commandés par le maréchal Jean-Baptiste Jourdan, futur comte et futur pair de France, et Joseph Bonaparte, le 21 juin 1813. Les Français furent dès lors chassés d’Espagne. Le général Honoré-Charles-Michel-Joseph Reille, futur pair et futur maréchal de France, commandant l’armée de Portugal, protégea la retraite française. Les Français disposaient de 35 000 fantassins et de 5 000 cavaliers. L’armée anglo-hispanique était numériquement trois fois supérieure. Le général de division Jacques-Thomas Sarrut fut blessé mortellement. Les Français perdirent 6 000 hommes et presque toute leur artillerie. Participèrent notamment à cette bataille :
- le général Hill qui commandait la droite de l’armée anglo-ibérique ;
- le général Cole qui en commandait le centre ;
- le général Thomas Graham qui commandait la gauche ;
- le général Dalhousie qui commandait la réserve ;
- le général Francisco Xavier de Castaños, duc de Baylén ;
- le général William Carr Beresford ;
- le général Thomas Picton ;
- le futur maréchal britannique Henry Hardinge, qui fut blessé ;
- le futur général de brigade Barnabé-Louis-Paulin Depanis ;
- le futur général de brigade César Budan de Russé qui fut grièvement blessé ;
- le futur général de brigade Pierre Clavel qui fut nommé colonel sur le champ de bataille ;
- le colonel Guilhem Dauture, futur général de brigade ;
- le général de division Alexandre-Élisabeth-Michel Digeon, qui fut blessé ;
- le général de division François-Louis Dedon ;
- le général de division Éloi-Charlemagne Taupin ;
- le colonel Louis-Claude Duchastel, futur maréchal de camp ;
- le colonel Étienne-François Rocbert Lamorendière-Ducoudray, futur général de brigade ;
- le futur général de brigade Jacques Lecapitaine, qui fut blessé ;
- les généraux Jean-Baptiste-Théodore Curto, Jean-Barthélemy-Claude-Toussaint Darmagnac, Auguste-Gabriel d’Aboville, Louis-Victorin de Cassagne, Augustin Darricau, qui fut blessé, Jean-Baptiste Drouet d’Erlon, futur maréchal, Jean-Pierre Maransin et Guillaume-Joseph-Nicolas Lafon-Blaniac, qui fut gravement blessé.
Bibliographie :
- Docteur Jean Sarramon, La Bataille de Vitoria : la fin de l'aventure napoléonienne en Espagne, Paris, J.-C. Bailly, 1985 ;
- Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire, Paris, Paulin, 1857, tome XVI ;
- Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.