FRIRION (Joseph-François). Général français (Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle 1771 – Strasbourg, Bas-Rhin 1849). Soldat en 1791, élu sous-lieutenant, puis capitaine des grenadiers, il servit en Italie et participa notamment à la bataille de la Trébie (affluent rive droite du Pô) du 17 au 19 juin 1799 (demi-succès de Souvorov sur le général Macdonald). Appelé en 1800 à l’état-major de l’armée du Rhin, il fut nommé par Moreau chef de bataillon. Il fut blessé à la bataille de Friedland (14 juin 1807, dans l’ancienne Prusse-Orientale, près de Königsberg : victoire de Napoléon Ier sur les Russes). Passé en Espagne en 1809, il se distingua à la bataille de Fuentes de Oñoro, au Portugal, près de la frontière espagnole, du 3 au 5 mai 1811 : défaite du maréchal Masséna contre les Portugais et les Anglais de Wellington ; à la suite de cette bataille, il fut nommé général de brigade. Il fut présent à la malheureuse affaire des Arapiles (22 juillet 1812, dans la province de Salamanque : victoire de Wellington sur le maréchal de Marmont). Il remplaça le général Foy, blessé à Orthez, dans le commandement de sa division qu’il ramena en France et à la tête de laquelle il combattit à Toulouse (10 avril 1814, en Haute-Garonne : victoire de Wellington, à la tête de troupes anglaises, espagnoles et portugaises, sur Soult). Il servit Napoléon pendant les Cent-Jours et fut mis à la retraite lors de la seconde Restauration. Il fut remis en activité après la révolution de Juillet et prit définitivement sa retraite en 1833.