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COLBERT


COLBERT (Pierre-David, dit Édouard, comte de). Général français (Paris 1774 – 1853). Entré au service en 1793, il fit, sous-lieutenant, la campagne d’Égypte. Il fut blessé à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie, près de Brno). Chef d’escadron, il combattit à Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe, sur la Saale : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens). Colonel, il prit part aux batailles d’Eylau (7 et 8 février 1807, dans l’ancienne Prusse-Orientale, près de Kœnigsberg : victoire de Napoléon sur les Russes et sur les Prussiens) et de Friedland (14 juin 1807 : victoire de Napoléon sur les Russes). Il fut fait baron en 1808 et général de brigade l’année suivante. Il se distingua à la bataille de Raab, en Hongrie occidentale, le 14 juin 1809 : victoire d’Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie, sur les Autrichiens et les Hongrois de l’archiduc Jean et de l’archiduc palatin Joseph. Il fut blessé à la bataille de Wagram (5 et 6 juillet 1809, en Autriche, au nord-est de Vienne : victoire de Napoléon sur les Autrichiens de l’archiduc Charles de Habsbourg). Il fit la campagne de Russie. Lors de la campagne d’Allemagne, il se signala à la bataille de Bautzen (20 et 21 mai 1813, en Haute-Lusace) : victoire de Napoléon sur les Prussiens et les Russes. Nommé général de division, il se conduisit héroïquement pendant la campagne de France, notamment à :

  • Champaubert (10 février 1814, dans la Marne) : victoire de Napoléon sur les Russes commandés par le général Olsufiev ;
  • Montmirail (11 février 1814, dans la Marne) : victoire de Napoléon sur le prince von der Osten-Sacken, feld-maréchal russe ;
  • Nangis (17 février 1814, en Seine-et-Marne) : victoire de Napoléon sur les Russes.

À la 1ère Restauration, il se rallia à Louis XVIII, puis à l’Empereur aux Cent-Jours. Il fut blessé à Waterloo, le 18 juin 1815. Lors de la seconde Restauration, il fut arrêté et détenu pendant deux mois. Libéré, il s’exila, puis fut rappelé. En 1834, il devint aide de camp du duc de Nemours qu’il accompagna en Algérie. Pair de France en 1838, il avait été blessé lors de l’attentat de Fieschi contre le roi Louis-Philippe Ier en 1835.

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