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NOVI LIGURE


NOVI LIGURE. Ville d’Italie, dans le Piémont (province d’Alexandrie), au pied de l’Apennin. Victoire des Autrichiens et des Russes, commandés par le feld-maréchal russe Aleksandr Vassilievitch Souvorov (ou Souvarov), sur les Français, commandés par le général Barthélemy-Catherine Joubert, le 15 août 1799. Joubert fut blessé mortellement au début de la bataille en tentant de rallier son armée et remplacé par Jean-Victor Moreau. Cette victoire valut à Souvorov le titre de prince d’Italie. Le général autrichien Paul Davidovich se distingua dans cette bataille. Le marquis Emmanuel de Grouchy, futur maréchal, fut fait prisonnier, après avoir reçu quatorze blessures, ainsi que le général Louis Partounaud, dit Partouneaux, futur comte, et le général Dominique-Catherine de Pérignon, futur maréchal, futur comte de l’Empire et futur marquis. Le marquis Jean-Joseph-Paul-Augustin Dessolles, général de division, se distingua dans la bataille, ainsi qu’Antoine Aymard, futur lieutenant général, qui fut blessé, Pierre Margaron, futur général de division, le capitaine Charles-Stanislas Marion, futur général de brigade, le chef de bataillon Antoine-Louis Popon de Maucune, futur général de brigade, le chef de brigade Jacques-François-Marc Mazas, futur colonel, le colonel César-Alexandre Debelle de Gachetière, futur général de brigade, le général de brigade Jean-Baptiste Solignac, futur général de division, qui fut blessé, et le chef de bataillon Henri-François-Marie Charpentier, futur général de division. Joseph Radetzky, comte von Radetz, futur feld-maréchal autrichien, y participa. L’armée française comptait 35 000 hommes. L’aile droite était commandée par le général Laurent Gouvion, dit Gouvion-Saint-Cyr, futur maréchal, le centre par le général Moreau et l’aile gauche par le général de Pérignon. L’armée austro-russe était rangée dans l’ordre suivant :

  • à la droite, les corps des généraux Henri de Bellegarde et Charles Ott (supervisés par le général Paul de Kray), de 16 000 hommes d’infanterie et 1 800 hommes de cavalerie ;
  • au centre, sous les ordres du général Derfelden, deux divisions russes des généraux Forster et Schweikouski, de 12 000 hommes d’infanterie et 3 000 hommes de cavalerie autrichienne ;
  • à la gauche, le corps du général Michael Friedrich Melas, de 11 000 hommes d’infanterie et 4 000 hommes de cavalerie ;
  • en réserve, 6 000 hommes d’infanterie et 4 000 hommes de cavalerie.

En outre, à la fin de l’action, le général russe Rosenberg accourut sur le champ de bataille avec 10 000 hommes d’infanterie et 3 000 de cavalerie. Les Français eurent 1 500 hommes tués, 5 000 blessés et 3 000 faits prisonniers, dont trois généraux. Ils perdirent quatre drapeaux et trente-sept bouches à feu. Les Austro-Russes eurent 1 800 hommes tués, 5 200 blessés et 1 200 faits prisonniers. Ils perdirent trois pièces de canon. Le général Jean-François Debelle dirigea la retraite de l’artillerie française.

Bibliographie :

  • Heinrich von Sybel, Histoire de l'Europe pendant la Révolution française, Paris, F. Alcan, 1869-1888, tome VI ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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