DROUOT (Antoine, comte). Général français (Nancy, Meurthe et-Moselle 1774 – Nancy 1847). Colonel major de l’artillerie à pied de la Garde impériale, il se distingua à Wagram (5 et 6 juillet 1809, en Autriche, victoire de Napoléon Ier sur les Autrichiens) et, lors de la campagne de Russie, à Borodino, sur la Moskova (7 septembre 1812, victoire de Davout, Murat, Ney et Poniatowski). Lors des campagnes d’Allemagne et de France, on le retrouve dans la plupart des grandes batailles :
- Lützen (2 mai 1813, en Saxe) : victoire de Napoléon sur les Russes du prince de Wittgenstein et sur les Prussiens ;
- Bautzen (20 et 21 mai 1813, en Saxe) : victoire de Napoléon sur les Prussiens et les Russes commandés par Wittgenstein et Blücher ;
- Leipzig (16 au 19 octobre 1813, en Saxe) : défaite des Français contre les Autrichiens, les Prussiens, les Russes et les Suédois, commandés par Schwarzenberg ;
- Hanau (30 et 31 octobre 1813, en Hesse) : victoire de Napoléon sur les Autrichiens, les Bavarois et les Wurtembergeois commandés par le prince von Wrede ;
- La Rothière (1er février 1814, près de Brienne) : défaite de Napoléon contre les Alliés (Prussiens de Blücher, Russes de Sacken, Autrichiens de Schwarzenberg) ;
- Vauchamps (14 février 1814, dans la Marne) : victoire de Napoléon sur Blücher ;
- Nangis (17 février 1814, en Seine-et-Marne) : victoire de Napoléon sur les Russes ; Drouot fit des prodiges lors de cette bataille ;
- Craonne (6 et 7 mars 1814, dans l’Aisne) : victoire de Napoléon sur Blücher.
Le général Drouot, que l’on surnommait le « Sage de la Grande armée », accompagna Napoléon à l’île d’Elbe en qualité de gouverneur de l’île. Après les Cent-Jours et Waterloo, il fut jugé mais acquitté.