QUIOT (Joachim-Jérôme). Général français (Alixan, Drôme 1775 - Le Passage, près de Grenoble, Isère 1849). Simple grenadier à seize ans dans un bataillon de volontaires de la Drôme, capitaine en 1793, il assista au siège de Toulon puis servit à l'armée des Pyrénées-Orientales. Il combattit ensuite en Italie comme aide de camp du général Victor et participa aux batailles suivantes :
- Rivoli (14 janvier 1797, près de Vérone : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens du baron d'Alvinzy) ;
- La Favorite (16 janvier 1797, près de Mantoue : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens du marquis de Provera et du maréchal Wurmser) ;
- Vérone (26 mars 1799, en Vénétie : bataille indécise entre les Français du général Schérer et les Autrichiens du baron Paul de Kray) ; Quiot fut nommé chef de bataillon sur le champ de bataille ;
- Trébie (17 au 19 juin 1799, sur cet affluent du Pô : bataille entre le général Macdonald et le feld-maréchal russe Souvorov) ;
- Marengo (14 juin 1800, au Piémont, près d'Alessandria : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens du baron Melas).
Sous les ordres du maréchal Lannes, il se distingua à :
- Ulm (20 octobre 1805, en Bade-Wurtemberg : victoire du maréchal Ney sur le feld-maréchal autrichien Schwarzenberg) ;
- Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie, près de Brno).
Promu colonel, il fut blessé à la bataille d'Iéna (14 octobre 1806, en Thuringe : victoire de Napoléon Ier sur les Saxons et les Prussiens). Il partit ensuite en Espagne où il fut fait baron de l'Empire. Général de brigade en 1811, il fut blessé et fait prisonnier à la bataille de Culm, en Bohême, le 30 août 1813 (défaite du général Vandamme par les Alliés, Russes, Prussiens et Autrichiens, commandés par Schwarzenberg et le prince Barclay de Tolly). Il ne rentra en France qu'en 1814. Il participa à la bataille de Waterloo du 18 juin 1815. Il fut nommé lieutenant général en 1823 et prit sa retraite en 1831.