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LÜTZEN


LÜTZEN. Ville d’Allemagne (Saxe), au sud-ouest de Leipzig. Victoire du roi de Suède Gustave II Adolphe sur le chef militaire allemand Albrecht von Wallenstein, duc de Friedland, le 16 novembre 1632, durant la guerre de Trente Ans. Gustave II trouva la mort dans la bataille et fut remplacé dans son commandement par le duc Bernard de Saxe-Weimar. Sous les ordres de Wallenstein, prit part à la bataille le général autrichien Ottavio Piccolomini, duc d’Amalfi, futur feld-maréchal et futur prince du Saint Empire, qui commandait la cavalerie. Le comte Gottfried Heinrich zu Pappenheim, général bavarois, fut mortellement blessé. L’Autrichien Rodolphe Colloredo se signala particulièrement dans la bataille.

Bibliographie :

  • Friedrich von Schiller, Histoire de la guerre de Trente ans, Paris, Charpentier, 1861 ;
  • Richard Brezezinski, Lutzen 1632 : Climax of the Thirty Years War, Osprey Publishing, 2001.

Victoire de Napoléon Ier sur les Russes du prince Louis-Adolphe-Pierre de Sayn-Wittgenstein, feld-maréchal, et sur les Prussiens, le 2 mai 1813. Eugène de Beauharnais, beau-fils de Napoléon, général, prince de l’Empire et vice-roi d’Italie, se distingua dans cette bataille, ainsi que le maréchal de l’Empire Michel Ney, duc d’Elchingen et prince de la Moskova. Lors d’une reconnaissance à la veille de la bataille, le maréchal Jean-Baptiste Bessières, duc d’Istrie, commandant la cavalerie, fut tué par un boulet près de Weissensfels. Le général prussien Gerhard Johann David von Scharnhorst fut blessé mortellement ; il mourut à Prague. Gebhart Leberecht von Blücher, alors âgé de soixante-douze ans, participa à la bataille et fut blessé au bras. Participèrent également à la bataille :

  • le général de brigade Pierre Decouz, futur général de division ;
  • le général de brigade Ralph-Dundas Tindal, futur lieutenant général ;
  • le général de division Pierre Dumoustier ;
  • le colonel Nicolas-Marie-Mathurin de Galbois, futur lieutenant général ;
  • le lieutenant de vaisseau Jean Grivel, futur vice-amiral, futur pair de France et futur baron ;
  • Pierre-Amédée Zédé, lieutenant au 2e bataillon d’ouvriers de marine ;
  • les généraux Henri-François-Marie Charpentier, Jean-Dominique Compans, futur pair de France, Jean-Baptiste Jamin, futur lieutenant général, Alexandre-Jacques-Bernard Law, futur marquis de Lauriston, futur maréchal et futur pair de France, Henri-Gratien Bertrand, Charles-François Dulauloy, Antoine Drouot, Samuel François Lhéritier de Chézelles, Joseph-Marie Pernety, Jacques-Louis-César-Alexandre Randon, futur maréchal et futur ministre de la Guerre, qui fut blessé, Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle, futur pair de France, Joseph Souham et André-Louis-Élisabeth-Marie Briche ;
  • le comte Étienne-Maurice Gérard, futur maréchal, futur ministre de la Guerre, qui commandait une division ;
  • le maréchal Étienne-Jacques-Joseph-Alexandre Macdonald, duc de Tarente ;
  • le maréchal Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse, futur pair de France ;
  • le général de brigade Pierre Berthezène, futur général de division ;
  • le baron Jean-Pierre-Hubert Cambacérès, général de brigade ;
  • le marquis Antoine-Pierre-Joseph de Chapelle de Jumilhac, futur lieutenant général ;
  • le général de division Jean-Pierre-François Bonet, comte de l’Empire, futur pair de France ;
  • le général de brigade Louis-Jacques de Coehorn ;
  • le général de brigade Pierre-François Bauduin ;
  • le général de division Joseph-Claude-Jules-Marie Charbonnel ;
  • le général de brigade Jean-Jacques Avril, futur lieutenant général ;
  • le général de division Louis-Chrétien Carrière de Beaumont ;
  • le général de division François-Gédéon Bailly de Monthyon.

Les troupes saxonnes combattirent dans les rangs français. Le tsar Alexandre Ier Pavlovitch et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III assistèrent à la bataille. Les Français perdirent 12 000 hommes tués ou blessés, les Alliés 15 000 sur les 65 000 engagés. Les Français firent 2 000 prisonniers. Le général Louis-Anne-Marie Gourré, chef d’état-major du maréchal Ney, fut tué ; les généraux de division Jean-Baptiste Girard et Antoine-François Brenier de Montmorand et le général de brigade Jean Chemineau, futur général de division, furent gravement blessés. Les Alliés perdirent les princes de Hesse-Hombourg et de Mecklembourg-Strelitz.

Iconographie :

  • Gustave-Adolphe à la bataille de Lützen, tableau de Johann Jacob Walter (musée de Strasbourg) ;
  • Bataille de Lützen. 2 mai 1813, tableau de Joseph Beaume (musée national du château de Versailles).

Bibliographie : 

  • Lieutenant C.-P. Escalle, Des marches dans les armées de Napoléon : Borghetto (1796), Ulm (1805), Smolensk (1812), Lützen et Dresde (1813), Waterloo (1815), 1912 (reproduit en 2003 en fac-similé par les Éditions historiques Teissèdre) ;
  • Peter Hofschroer, Lutzen and Bautzen : The Turning Point, Osprey Military, 2001 ;
  • Charles Malo, Champs de bataille de l'armée française, Paris, Hachette, 1901 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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