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JEMAPPES


JEMAPPES (autrefois Jemmapes). Ancienne commune de Belgique (Hainaut), rattachée à Mons. Victoire du général français Charles-François du Périer, dit Dumouriez, commandant en chef des armées du Nord, sur les Autrichiens, commandés par l’archiduc Charles de Habsbourg, dit l’archiduc Charles, 3e fils de l’empereur Léopold II, le comte de Clerfayt et le général Jean-Pierre de Beaulieu. Se distinguèrent dans cette bataille du 6 novembre 1792 :

  • le général Jean-Henri Becays Ferrand de La Caussade qui commandait l’aile gauche du dispositif français ;
  • le général Pierre Riel de Beurnonville, déjà présent à Valmy ;
  • le futur général de brigade Jean-Baptiste-Théodore Curto ;
  • Louis-Claude Duchastel, futur maréchal de camp ;
  • le colonel Charles-Louis-Joseph de Frégeville, futur général de division ;
  • le général de cavalerie Louis-Auguste Juvénal des Ursins d’Harville ;
  • le général Augustin-Marie Picot, marquis de Dampierre ;
  • Jean-Baptiste Dumonceau, comte de Bergendael, maréchal de Hollande servant dans l’armée française ;
  • le duc de Chartres, futur roi des Français (Louis-Philippe Ier), qui, comme à Valmy, participa au combat en tant qu’aide de camp de Dumouriez ;
  • Antoine-Philippe d’Orléans, duc de Montpensier, frère puîné de Louis-Philippe ;
  • le futur général de division Auguste-Daniel Belliard ;
  • le soldat Pierre-François-Joseph Durutte qui fut fait lieutenant le jour même et qui fut plus tard général de division ;
  • les deux sœurs héroïnes de la Révolution, Théophile et Félicité de Fernig ;
  • le lieutenant-colonel irlandais au service de la France Charles-Édouard Jennings de Kilmaine, futur général de cavalerie ;
  • le lieutenant-colonel Louis-Antoine Pille, futur général de division ;
  • le général autrichien Baillet, comte de La Tour ;
  • Étienne-Jacques-Joseph-Alexandre Macdonald, futur maréchal, futur duc de Tarente, qui fut promu colonel après cette bataille ;
  • Bernard-Louis Cattaneo, futur lieutenant général ;
  • le capitaine Olivier Marcoux Rivaud de La Raffinière, futur général de division ;
  • Marie-Jeanne Schellinck, femme soldat belge au service de la France qui fut blessée de plusieurs coups de sabre ;
  • le futur général de division Joseph Souham.

Les Autrichiens perdirent 5 000 hommes, tués ou blessés, et laissèrent autant de prisonniers et huit canons. Cette victoire, à laquelle contribuèrent, comme à Valmy, les Volontaires de l’an I (qui ne faisaient pas partie de l’armée de ligne), aboutit à l’annexion de la Belgique à la France. Non seulement la République était sauvée, mais elle s’agrandissait.

Bibliographie

  • Charles Malo, Champs de bataille de l'armée française, Paris, Hachette, 1901 ;
  • C. de la Jonquière, La bataille de Jemappes, Mons, Éditions du Miroir, 1982 (reproduction de l'édition de la Librairie Militaire R. Chapelot et Cie, Paris, 1902) ;
  • Arthur Chuquet, Jemappes et la conquête de la Belgique, 1792-1793, Paris, Cerf, 1890 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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