VALMY. Commune du département français de la Marne située à la sortie des défilés de l’Argonne. Victoire du lieutenant général François-Christophe Kellermann, futur maréchal et futur duc de Valmy, et du général Charles-François du Périer, dit Dumouriez, commandant en chef des armées du Nord, sur le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick, chef des armées austro-prussiennes, et sur le feld-maréchal autrichien François de Croix, comte de Clerfayt (ou Clairfayt), qui commandait un corps d’armée, le 20 septembre 1792. Les généraux Pierre Dupont de l’Étang et Augustin-Marie Picot, marquis de Dampierre, se distinguèrent dans cette bataille à laquelle participèrent notamment :
- le général Pierre Riel, futur marquis de Beurnonville, futur maréchal, futur ministre de la Guerre et futur pair ;
- le colonel Charles-Louis-Joseph de Frégeville, futur général de division ;
- l’écrivain allemand Johann Wolfgang von Goethe qui accompagnait le duc de Weimar ; “De ce lieu et de ce jour, dit-il, date une ère nouvelle dans l’histoire du monde “ ;
- l’écrivain et officier Pierre Choderlos de Laclos qui contribua à la préparation de la bataille ;
- le duc de Chartres, futur roi des Français (Louis-Philippe Ier), aide de camp de Dumouriez ;
- le futur général de brigade Jean-Baptiste-Théodore Curto ;
- le capitaine David-Maurice-Joseph Mathieu de La Redorte, futur général de division ;
- Antoine-Philippe d’Orléans, duc de Montpensier, frère puîné de Louis-Philippe ;
- Léonard-Nicolas Becker, futur général de division et futur comte de l’Empire ;
- Auguste-Daniel Belliard, futur général de division ;
- François-Antoine Lallemand, futur général de brigade ;
- le baron Henri-Christian de Stengel, futur général de division, qui commandait l’avant-garde de Dumouriez ;
- le général Timbrune de Thiembronne, comte de Valence, futur pair de France, qui commandait la réserve ;
- le capitaine Jean-Ernest de Beurmann, futur général de brigade ;
- Louis-Claude Duchastel, futur maréchal de camp ;
- les deux sœurs héroïnes de la Révolution, Théophile et Félicité de Fernig ;
- le colonel de cavalerie Louis-Charles-Antoine Beaufranchet d’Ayat, futur général de brigade.
Cette bataille, qui se réduisit à une violente canonnade (les Français disposaient d’une artillerie nouvelle, mise au point par l’ingénieur et officier d’artillerie Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval et commandée en l’occurrence par le général François-Marie d’Aboville), est considérée comme la 1ère victoire de la République à laquelle contribuèrent les Volontaires de l’an I (qui ne faisaient pas partie de l’armée de ligne). Elle mit fin à l’invasion.
Iconographie : Combat de Valmy, gravure de Bellangé, 1833.
Bibliographie :
- Louis Bergès, Valmy, le mythe de la République, Touloise, Privat, 2001 ;
- Jean-Pierre Perrin, Valmy : première victoire de la nation, Paris, J. Grancher, 1989 ;
- Charles Malo, Champs de bataille de l'armée française, Paris, Hachette, 1901 ;
- Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.