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552 Dehors les Ostrogoths


En 551, l'empereur Justinien, inquiet devant la pénétration durable des Ostrogoths en Italie, décida d'en finir une fois pour toutes avec ces intrus. Il envoya donc en Italie une puissante armée commandée par l'eunuque Narsès. Le choc décisif eut lieu quelques mois plus tard à Busta Gallorum, sur la voie Flaminienne, au nord de Rome. Les Ostrogoths, vaincus, virent mourir leur roi, Totila, au soir de la bataille. Ils n'en continuèrent pas moins à se battre ailleurs désespérément. Ils élurent à Pavie un autre roi, Teia, qui commença par massacrer trois cents otages romains et qui appela à l'aide, vainement, les Francs.

Narsès s'empara de Rome et assiégea Cumes où se trouvait le frère du roi ostrogoth. Teia accourut au secours de son frère et se fit vaincre par les Byzantins à la bataille du Mont Lactarius où il laissa à son tour la vie. Les Byzantins s'emparèrent alors successivement de Cumes, de Pise, de Lucques, de Florence.

Les Francs se mirent alors de la partie : leur roi, Thibaut, se décida à envoyer au secours des Ostrogoths des volontaires et une troupe d'aventuriers alamans que Narsès vainquit en 554. Dès lors, il ne restait plus qu'à déloger les derniers Ostrogoths. Il fallut cependant attendre l'année 562 pour voir capituler l'ultime place forte, celle de Vérone. Le comte Vidin, qui en assurait la défense, fut emmené et exhibé à Constantinople. L'Italie était enfin redevenue byzantine.

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