YPSILANTI (ou Hypsilanti) (Alexandre). Officier dans l’armée russe, ami du tsar Alexandre Ier Pavlovitch (Constantinople, aujourd’hui Istanbul, Turquie 1792 – Vienne 1828). Il était issu d’une famille grecque phanariote(*) qui prétendait descendre des Comnènes. Il laissa un bras à la bataille de Dresde, en Saxe, sur l’Elbe, qui vit la victoire de Napoléon Ier sur les Alliés (Russes, Prussiens, Autrichiens), commandés par Schwarzenberg, les 26 et 27 août 1813. Il devint président de la Philiké Hétairia (société secrète des patriotes grecs) et tenta de soulever les provinces danubiennes contre les Turcs. Il fut vaincu par ces derniers à Dragasani, dans le sud de la Roumanie, le 19 juin 1821. Il se réfugia en Autriche où il fut emprisonné de 1823 à 1827.
Son père, Constantin Ypsilanti (1760 - 1816), hospodar de Moldavie, puis de Valachie, soutint l'insurrection des Serbes et travailla pour l'indépendance de la Grèce. Son frère, Démétrios Ypsilanti (1793 - 1832), remporta la dernière victoire de la guerre de l'Indépendance grecque en obligeant Aslan Bey à capituler le 25 septembre 1829.
(*) Phanar : quartier grec de Constantinople.