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NAVARIN


NAVARIN (aujourd’hui Pylos). Ville de Grèce, en Messénie, près de l’ancienne Pylos (en grec Pulos). Victoire de l’Athénien Cléon sur les Spartiates en 425 av. J.-C.

Victoire des escadres française, anglaise et russe de la Triple-Alliance sur la flotte turco-égyptienne du vice-roi d’Égypte Méhémet Ali, le 20 octobre 1827. L’escadre française, comprenant trois vaisseaux, une frégate et deux bâtiments légers, était commandée par le contre-amiral Henri-Marie-Daniel Gaultier, comte de Rigny, futur vice-amiral, futur ministre, à bord de la Sirène. L’escadre anglaise était commandée par l’amiral Edward Codrington, à bord de l’Asia. L’escadre russe était commandée par le comte Heyden. Les trois escadres alliées comptaient ensemble vingt-six bâtiments portant au total 1 324 pièces de canon. Les Turcs alignaient soixante-dix-neuf bâtiments garnis de 2 240 canons. L’enseigne de vaisseau et baron Louis-Thomas-Napoléon Dubourdieu, futur vice-amiral, fut blessé dans la bataille (il eut une jambe emportée par un boulet). Après le refus turc de l’armistice proposé par les trois puissances et accepté par les insurgés grecs, les escadres alliées mouillèrent dans la rade de Navarin afin d’intimider les Turco-Égyptiens d’Ibrahim Pacha. La bataille, provoquée par un incident (un coup de feu tiré contre une frégate anglaise), se termina par la destruction de la plus grande partie de la flotte turco-égyptienne. Les Alliés eurent en tout 626 hommes hors de combat, les Turcs environ 6 000 hommes. Cette bataille contribua à la ratification de l’indépendance de la Grèce. L’écrivain français Eugène Sue y assista. Y participèrent, notamment :

  • le lieutenant de vaisseau Auguste Bérard, futur contre-amiral, qui se trouvait sur la Provence ;
  • le futur amiral Louis-Édouard Bouet-Willaumez ;
  • le lieutenant de vaisseau Armand-Joseph Bruat, futur amiral, qui se trouvait à bord du Breslaw ;
  • le comte Joseph-Grégoire Casy, capitaine de frégate, futur vice-amiral, qui se trouvait à bord du Breslaw ;
  • le vicomte Octave-Pierre-Antoine-Henri de Chabannes Curton de La Palisse, futur vice-amiral, qui se trouvait à bord de l’Écho ;
  • le futur contre-amiral Charles Guillain, qui se trouvait sur la Sirène ;
  • le capitaine de vaisseau Gaud-Amable Hugon, futur vice-amiral, qui commandait la frégate Armide et qui détruisit une frégate turque, action qui lui valut le titre de baron ;
  • le capitaine de vaisseau Voldemar-Guillaume Botherel, comte de La Bretonnière, futur contre-amiral, qui commandait le Breslaw et qui fut blessé ;
  • l’enseigne de vaisseau Pierre-Paul de La Grandière, futur vice-amiral, qui se trouvait sur l’Armide ;
  • le baron Armand-Jules-Casimir de Larocque de Chanfray, enseigne de vaisseau, futur contre-amiral, qui se trouvait sur la Victorieuse ;
  • le lieutenant de vaisseau Théodore-Constant Leray, chef d’état-major de l’amiral de Rigny, futur contre-amiral, qui se trouvait sur la Sirène.

Iconographie

  • Bataille de Navarin, tableau de Garneray (musée national du château de Versailles) ;
  • Bataille de Navarin, tableau du colonel Jean-Charles Langlois.

Bibliographie :

  • Jean Dimakis, La presse française face à la chute de Missolonghi et la bataille navale de Navarin, Thessaloniki, Institute for Balkan Studies, 1976 ;
  • France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1837, ouvrage rédigé par une société de militaires et de gens de lettres, revu et publié par A. Hugo, Paris, Delloye, 1838, tome V ;
  • La Cucaratcha, roman d'Eugène Sue qui décrit la bataille de Navarin à laquelle l'écrivain français assista ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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