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MONCONTOUR


MONCONTOUR. Ville du département français de la Vienne. Victoire du duc d’Anjou (futur roi de France Henri III) et du maréchal de France Gaspard de Saulx, seigneur de Tavannes, futur maréchal de France, sur les calvinistes de Gaspard de Châtillon, sire de Coligny, amiral de France, le 2 octobre 1569. Le maréchal de France Artus de Cossé-Brissac se distingua dans la bataille, ainsi que le duc d’Aumale Claude II et Armand de Gontaut, baron de Biron, futur maréchal de France. Henri Ier de Lorraine, 3e duc de Guise, dit le Balafré, y participa, ainsi que :

  • le baron Antoine de Roquelaure, futur maréchal de France ;
  • Ludwig Pfyffer d’Altishofen, dit le Roi des Suisses, colonel d’un régiment suisse ;
  • le grand prévôt Nicolas de Bauffremont, baron de Senescey, qui fut blessé ;
  • Escalin des Aimars, baron de La Garde ;
  • le général allemand P. Ernst de Mansfeld ;
  • le lieutenant général Jacques Goyon de Matignon, futur maréchal de France, futur lieutenant général de la Guyenne ;
  • l’Italien Filippo III Strozzi, colonel des « gardes à pied »(*) ;
  • Honorat de Savoie, comte de Villars et de Tende, futur maréchal et futur amiral ;
  • Antoine d’Alègre, baron de Millaut ;
  • Jacques d’Anglure, vicomte d’Estoges, seigneur de Brai-sur-Aisne et d’Arci ;
  • Michel de Castelnau ;
  • Adrien II de Boufflers ;
  • le célèbre capitaine, ami et compagnon d’armes d’Henri IV, Louis de Balbes de Berton de Crillon ;
  • le comte Antoine de Clermont, lieutenant général, qui fut blessé mortellement.

L’armée protestante fut presque anéantie, perdant 5 500 hommes. Coligny fut blessé. Le duc d’Uzès Jacques de Crussol fut fait prisonnier. L’homme de guerre huguenot Charles du Puy de Montbrun accomplit des prodiges de valeur. Tout jeune, sir Walter Ralegh (ou Raleigh), futur favori de la reine d’Angleterre Élisabeth, participa à la bataille dans les rangs des protestants. Le comte Philippe Hurault de Chiverny, futur garde des Sceaux, assista à la bataille.

(*) Nom primitif des Gardes-françaises, corps créé en 1563 par le roi Charles IX ; ce corps fut supprimé à la demande des huguenots, puis bientôt rétabli ; il avait pour mission essentielle d’assurer la garde du roi et de la famille royale ; en cas de guerre, il constituait une troupe d’élite.

Bibliographie :

  • S.-G. Gigon, La Troisième Guerre de Religion, Jarnac-Moncontour (1568-1569), Paris, Charles-Lavauzelle ;
  • Colonel Édouard Hardy de Périni, Batailles françaises, Paris, Flammarion, 1894-1906, 2e série ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.
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