AMBERT (Jean-Jacques). Général français (Saint-Céré, Lot 1766 – Basse-Terre, Guadeloupe 1851). Il n’avait que quatorze ans lorsqu’il s’embarqua comme volontaire sur le Pluton et il assista à la prise des îles Tobago et Sainte-Lucie, aux Antilles. De retour en France en 1783, il commanda contre les Prussiens le 2e bataillon du Lot. Général de brigade, puis général de division en 1793, il servit successivement aux armées de Rhin-et-Moselle, de Mayence, d’Italie. Ami de Moreau et de Pichegru, il partagea leur disgrâce et fut envoyé en Guadeloupe en qualité de gouverneur. Aux prises avec une véritable guerre civile, accusé d’inertie, il fut destitué en 1808. Il s’échappa de l’île et revint en France où il demanda à être jugé. Une commission militaire l’acquitta en 1812. En 1813, il partit servir en Hollande. En 1815, il se rallia à l’Empereur lors des Cent-Jours et fut chargé de la ligne de défense le long du canal de l’Ourcq. Après Waterloo (18 juin 1815), il suivit l’armée sur la Loire, puis rentra dans la vie civile.