FONTENAY-LE-COMTE. Commune du département français de la Vendée, sur la Vendée. Victoire des républicains (3 000 hommes commandés par le général Alexis-François Chalbos) sur les Vendéens, commandés par Maurice Gigot d’Elbée, le 16 mai 1793. Les Vendéens perdirent 400 hommes et vingt-quatre canons (dont la “Marie-Jeanne”, canon auquel les paysans vendéens attribuaient une puissance surnaturelle).
Neuf jours plus tard, les Vendéens de D’Elbée devaient prendre leur revanche sur Chalbos. Le chef vendéen Jacques Cathelineau, futur généralissime de l’armée “catholique et royale”, participa à la bataille, ainsi que Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein, qui commandait la gauche de l’armée vendéenne, la droite étant commandée par le marquis Charles Artus de Bonchamp et le centre par Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure. L’armée vendéenne était forte de 35 000 hommes. Les Vendéens prirent quarante-deux pièces de canon. Les républicains perdirent environ 1 800 hommes, tués, blessés ou faits prisonniers. Bonchamp fut blessé.
Le maréchal de camp Louis-Charles-Antoine Beaufranchet d’Ayat se distingua, par son courage, lors des deux batailles de Fontenay-le-Comte.