CORBINEAU (Jean-Baptiste). Général de cavalerie français, frère du général Constant Corbineau (Marchiennes, Nord 1776 – Paris 1848). Il fut sous-lieutenant dans un régiment de cavalerie à dix-sept ans. Comme son frère, il fut blessé à plusieurs reprises. Fait baron en 1808, il participa à la guerre d’Espagne, et notamment à la bataille d’Ocaña, le 18 novembre 1809 : victoire du roi Joseph (Joseph Bonaparte) et des maréchaux Soult et Mortier sur les Espagnols commandés par le général Areizaga. Promu général en 1811, il fit la campagne de Russie. Lors de la retraite, au passage de la Bérézina, il sauva une partie de l’armée française grâce à sa découverte d’un gué. À la bataille de Culm (ou Kulm, aujourd’hui Chlum), le 30 août 1813, en Bohême, qui vit la victoire des Alliés (Russes, Prussiens et Autrichiens) sur le général Vandamme, il remplaça ce dernier quand il fut fait prisonnier et assura la retraite de l’armée française. Il fut fait comte de l’Empire en 1814. Il fut aux côtés de Napoléon Ier à la défaite de Waterloo. Louis XVIII le mit en non-activité, avec défense de porter l’uniforme. Louis-Philippe Ier le rappela au service. Il prit sa retraite après la révolution de 1848.