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HANAU


HANAU. Ville d’Allemagne (Hesse), au confluent du Main et de la Kinzig, à l’est de Francfort. Victoire de Napoléon Ier sur le prince Karl Philipp von Wrede, feld-maréchal bavarois à la tête de troupes bavaroises, wurtembergeoises et autrichiennes (environ 52 000 hommes, dont 18 000 Autrichiens sous les ordres du prince de Reuss), les 30 et 31 octobre 1813. Le général de division Philibert Curial se distingua dans la bataille. Le général de division Antoine Drouot, surnommé « le Sage de la Grande armée », à la tête de l’artillerie de la Garde impériale, décida de la victoire. Après cette bataille, Pierre-Jacques-Étienne Cambronne fut nommé général de brigade. Le corps de cavalerie des gardes d’honneur se distingua particulièrement. Participèrent également à cette bataille :

  • le général de brigade Jean-Baptiste Dommanget ;
  • le général de brigade Paul-Ferdinand-Stanislas Dermoncourt ;
  • le futur général de brigade François-Louis Forestier ;
  • le futur général de brigade Charles-François Dorlodot des Essarts ;
  • le général de division François Roch Ledru des Essarts ;
  • le général de division François-Louis Dedon ;
  • le général d’artillerie Henri-Marie Lenoury ;
  • le maréchal Étienne-Jacques-Joseph-Alexandre Macdonald ;
  • le général d’artillerie Joseph-Marie Pernety ;
  • le général François-Horace-Bastien Sébastiani de La Porta, futur maréchal et futur ministre ;
  • le maréchal Claude-Victor Perrin, dit Victor, duc de Bellune ;
  • le colonel Dominique Radziwill, officier polonais au service de la France, qui fut blessé mortellement ;
  • le général de division Louis-Chrétien Carrière de Beaumont ;
  • Charles-François Bouteiller, futur général de division ;
  • les généraux Henri-François-Marie Charpentier, Jean-Louis Dubreton, Étienne-Marie-Antoine Champion (comte de Nansouty), Pierre Barrois et Louis Friant.

Von Wrede fut blessé d’une balle et remplacé par le général Fresnel ; son gendre, le prince d’Œttingen, fut tué. L’armée austro-bavaroise perdit 10 000 hommes, dont 6 000 tués ou blessés et 4 000 faits prisonniers. Les Français perdirent 3 000 hommes tués ou blessés et laissèrent 3 000 prisonniers.

Iconographie : Bataille de Hanau. 30 octobre 1813, tableau de Féron (d'après Horace Vernet), 1835.

Bibliographie :

  • Jean Tramson, Hanau, 1813, Paris, Socomer éd., 1990 ;
  • "La bataille de Hanau (30 octobre 1813)", article de Natalia Griffon de Pleineville dans Napoléon Ier n° 17, novembre-décembre 2002 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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