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GRAND-PORT


GRAND-PORT. Ville et port de l’île Maurice, sur la côte sud-est de l’île, près de Mahébourg. Victoire navale des Français sur les Anglais du 23 au 27 août 1810. Quatre des cinq frégates anglaises (Iphigénie, Magicienne, Néréide et Sirius) furent prises ou détruites par le feu de la Minerve, commandée par le capitaine de frégate Pierre-Henri-François Bouvet de Maisonneuve, futur contre-amiral honoraire, et de la Bellone, commandée par le capitaine de vaisseau Victor-Guy Duperré, futur baron de l’Empire, futur vice-amiral, futur pair de France et futur ministre de la Marine. Duperré fut blessé dans la bataille, frappé au visage par une mitraille. Le mousse Ferdinand-Alphonse Hamelin, futur amiral, se trouvait sur la Vénus commandée par son oncle, le capitaine de vaisseau Charles-Félix-Emmanuel Hamelin, futur contre-amiral et futur baron de l’Empire. Le baron René-Constant Le Marant de Kerdaniel, capitaine de frégate, futur vice-amiral, commandait l’Astrée. Vincent Moulac, futur capitaine de vaisseau, se trouvait sur la Minerve et fut blessé. Le lieutenant de vaisseau Albin-Reine Roussin, futur amiral, futur baron, futur sénateur, futur ministre, commandait en second la Minerve.

Iconographie : Combat du Grand-Port livré le 23 août 1810 par la division Duperré, tableau de Pierre-Julien Gilbert (musée de la Marine, Paris).

Bibliographie

  • Léon Huet de Froberville, Le Combat du Grand-Port et la fin de l'occupation française, Port-Louis (Île Maurice), Imprimerie du Standard, 1910 ;
  • "Le combat du Vieux Grand-Port" (23-27 août 1810)", article de Patrick Mahé dans Napoléon Ier n° 19, mars-avril 2003. 
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