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VÉLEZ MÁLAGA


VÉLEZ MÁLAGA. Ville d’Espagne du sud, en Andalousie, à l’est de Málaga. Victoire navale de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, sur une escadre anglaise le 24 août 1704. Malgré les conseils que lui prodigua le comte Ferdinand de Relingues, lieutenant général commandant le Terrible et une division, avant de mourir de ses blessures, le comte de Toulouse ne sut pas profiter de sa victoire, laissant les Anglais, à court de munitions, s’échapper vers Gibraltar. Les Français comptaient quarante-neuf vaisseaux et vingt-trois galères, les Anglais cinquante-deux vaisseaux et sept galiotes à bombes. Participèrent, notamment, à cette bataille :

  • Jean-Baptiste du Trousset de Valincourt, secrétaire des commandements du comte de Toulouse et secrétaire général de l’amirauté, qui fut blessé ;
  • le lieutenant général Philippe Le Valois, marquis de Villette-Mursay, qui se trouvait sur le Fier et qui conseilla lui aussi vivement à Toulouse de poursuivre l’ennemi en retraite ;
  • le marquis Charles-Antoine d’Albert du Chesne, garde-marine(*), futur chef d’escadre, qui se trouvait sur le Saint-Louis ;
  • le capitaine de brûlot(**) Jean-André de Barrailh, futur vice-amiral, qui commandait l’Éveillé ;
  • le capitaine de vaisseau Félix de Beaussier qui commandait l’Orgueilleux ;
  • le marquis Henri-Louis de Chavagnac, capitaine de vaisseau, futur lieutenant général ;
  • le marquis Alain-Emmanuel de Coëtlogon, futur vice-amiral, futur maréchal de France, qui commandait une division ;
  • le capitaine de vaisseau Claude-Élisée Court de La Bruyère, futur vice-amiral, qui commandait le Foudroyant ;
  • le garde-marine(*) Emmanuel-Auguste de Cahideux, comte Dubois de La Motte, futur lieutenant général, qui se trouvait sur le Terrible ;
  • le chef d’escadre Jean-Baptiste Ducasse, futur lieutenant général, qui commandait l’avant-garde et qui fut blessé ;
  • le capitaine de vaisseau Abraham Duquesne-Guitton, futur chef d’escadre, qui commandait le Saint-Esprit ;
  • le capitaine de vaisseau Abraham-Louis Duquesne-Monnier, futur chef d’escadre, qui commandait le Toulouse et une division de six vaisseaux ;
  • le marquis Nicolas-Hercule d’Espinay-Beaugroult, enseigne de vaisseau, futur lieutenant général, qui se trouvait sur l’Éclatant ;
  • le duc Victor-Marie d’Estrées, maréchal de France, mentor du comte de Toulouse, qui mérita ainsi la Toison d’or et le titre de général des mers d’Espagne ;
  • le lieutenant de vaisseau Vincent Huon de Kermadec, futur capitaine de vaisseau, qui se trouvait sur l’Éclatant ;
  • François de Briqueville, marquis de La Luzerne, futur vice-amiral, qui commandait le Fendant et le Maure ;
  • le lieutenant général Joseph Andrault, marquis de Langeron, qui commandait l’arrière-garde sur le Saint-Philippe ;
  • l’enseigne de vaisseau Henri-François Desherbiers, marquis de Létanduère, futur chef d’escadre, qui se trouvait sur le Gaillard et qui fut blessé ;
  • le marquis Claude-Louis de Massiac, garde-marine(*), futur lieutenant général, qui se trouvait sur l’Orgueilleux ;
  • le chef d’escadre Jean-Bernard Desjean, baron de Pointis, qui commandait le Magnanime ;
  • le capitaine de vaisseau Vincent d’Irrumberry de Salaberry de Benneville, futur vice-amiral, qui commandait le Rubis.

(*) Jeune gentilhomme qui, avant 1789, remplissait les fonctions dévolues aujourd’hui aux aspirants.

(**) Brûlot : petit bâtiment rempli de matières inflammables ou d'explosifs et destiné à brûler les vaisseaux ennemis.

Bibliographie :

  • Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, Paris, Furne, 1855, tome XIV ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.
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