CAIRO MONTENOTTE. Ville d’Italie, en Ligurie, près de Savone, sur la Bormida. Victoire du général français Pierre Jadart Dumerbion, commandant en chef de l’armée d’Italie, sur les Autrichiens le 21 septembre 1794. Les Autrichiens perdirent un peu plus de 1 000 hommes, tués, blessés ou faits prisonniers. Le général de division André Masséna, futur maréchal, futur duc de Rivoli et futur prince d’Essling, les généraux de brigade Amédée-Emmanuel-François de La Harpe, officier suisse au service de la France, futur général de division, et Jean-Baptiste Cervoni se distinguèrent dans cette bataille. Un soldat nommé Brimont, quoique blessé de deux coups de feu à la cuisse et de deux coups de baïonnette, tua de sa main quatre Autrichiens qui tentaient de le faire prisonnier ; il fut promu officier sur le champ de bataille.
Victoire de Bonaparte sur les Autrichiens, commandés par le baron Jean-Pierre de Beaulieu, général commandant en chef l’armée d’Italie, le 12 avril 1796. Le feld-maréchal-lieutenant Eugène-Guillaume Argenteau, comte de Mercy, futur général d’artillerie, fut considéré comme le principal responsable de la défaite autrichienne ; commandant le centre de l’armée autrichienne, il était à la tête de 18 000 hommes, dont 5 000 Piémontais. Le général de division Barthélemy-Catherine Joubert se distingua dans la bataille. Les Français firent 2 500 prisonniers, dont soixante officiers, et prirent quatre drapeaux et cinq pièces de canon. Leurs ennemis eurent plus de 1 500 morts.
Bibliographie :
- Gabriel Défossé, Montenotte : la première victoire de Napoléon Bonaparte, général en chef, commandant l'armée d'Italie, 12 avril 1796 (23 germinal an IV), Cagnes-sur-Mer, EDICA, 1986 ;
- Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.